Rezumat
L’auteur soumet « le cadavre » à une réflexion iusphilosophique en insistant sur comment notre attitude dans ce domaine révèle notre humanité et notre processus d’humanisation, de même que nos attitudes psychologiques et culturelles. Dans un premier temps, l’auteur ouvre la réflexion sur le cadavre dans le contexte archéologique et historique de même qu’anthropologique et culturel. Ensuite, il examine successivement le cadavre dans le sépulcre en tant qu’objet « tabou » et enfin en tant que « désir » par rapport à un soi ou à autrui. L’auteur place littéralement le cadavre dans sa place devant le droit sans jamais pour autant examiner le droit positif. L’objectif de l’article c’est de faire un voyage dans la réflexion sur le droit le cheminant vers son intimité avec notre conscience de l’humanité.